En cuisine à Marrakech

Le week-end dernier, j’ai fait un cours de cuisine à Marrakech. Et là, si vous accueillez calmement cette nouvelle, c’est sans doute que vous ne me connaissez pas. Car celui qui me connaît, lui, ne peut que s’écrouler de rire en apprenant ça. Pour vous donner une idée, jusqu’à une période récente, le fait de m’imaginer faire un cours de cuisine était aussi difficile que d’imaginer Juppé faire la danse des canards dans une émission de Cyril Hanouna (quoique, après sa danse en maison de retraite et séance de beerpong, la chose est désormais envisageable) ! C’est que, pendant des années, j’ai détesté tout ce qui touchait à la cuisine. C’était le domaine exclusif de ma femme, tout comme le bricolage m’était réservé. Dès que je mettais le pied dans une cuisine, j’avais l’air d’ un gars qui aurait regardé Touche pas à mon poste dix heures d’affilée. Aujourd’hui, je ne comprends plus trop ma façon de réagir chaque fois que j’avais à cuisiner. Il y avait comme un blocage. Peut-être le fait de ne pas avoir appris par ma mère, qui était à la cuisine ce que Hanouna est à la télévision : une calamité. En tout cas, le fait de cuisiner prenait à chaque fois des proportions énormes. Je doutais de moi pour les gestes les plus simples et faisais du coup du grand n’importe quoi. Et puis, récemment, un déclic s’est fait en moi. Simplement, c’est venu, comme ça. Un soir, l’envie m’a pris de préparer le repas. Rien de bien compliqué, puisqu’il s’agissait d’un simple cabillaud. Je ne sais pas trop comment, mais j’ai réussi à repousser mes limites… d’inaptitude : ça a été une catastrophe et mon plat a fini dans la gamelle du chat… qui n’en a pas voulu ! Mais bon, quelques jours plus tard, j’ai fait une deuxième tentative. Et le surlendemain. Et le jour d’après. Ma femme a tout récemment reconnu qu’à un moment, elle mangeait en cachette à cette période, tellement mes plats étaient atroces. Mais tout doucement, je me suis amélioré. Du coup, ma femme m’a finalement proposé ce cours de cuisine à Marrakech. Et maintenant, je peux dire que je me débrouille pas mal du tout. Alors, si vous êtes vous aussi un zéro en cuisine, dites-vous qu’il y a de l’espoir ! En savoir plus en suivant le lien sur le site de l’organisateur de ce atelier de cuisine à Marrakech.

Usage problématique de cocaïne: une demande de traitement stable

La prévalence de l’usage problématique de cocaïne en Europe est difficile à mesurer, étant donné que seuls quatre pays disposent d’estimations récentes et que diverses définitions et méthodes ont été utilisées. En 2015, sur la base de questions liées à la gravité de la dépendance, l’Allemagne a estimé à 0,20 % l’usage problématique de cocaïne chez les adultes, tandis que l’Espagne a utilisé la fréquence de la consommation pour estimer à 0,24 % la consommation problématique de cette substance. En 2015, l’Italie a estimé à 0,65 % le taux d’usagers ayant besoin d’un traitement pour consommation de cocaïne. Au Portugal, compte tenu de l’usage de cocaïne déclaré pour l’année écoulée, la consommation problématique a été estimée à 0,62 % en 2012. L’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni représentent environ trois quarts (74 %) de toutes les admissions en traitement liées à la cocaïne à avoir été signalées en Europe. Globalement, la cocaïne a été citée comme étant la drogue posant le plus de problèmes par quelque 63 000 patients ayant entamé un traitement spécialisé en 2015 et par quelque 28 000 nouveaux patients. Après une période de recul, le nombre total de patients entamant pour la première fois un traitement pour dépendance à la cocaïne est relativement stable depuis 2012. En 2015, en Europe, 7 400 patients ayant entamé un traitement ont cité le crack comme étant la drogue qui leur posait le plus de problèmes; près de deux tiers (4 800) d’entre eux étaient comptabilisés au Royaume-Uni et les autres l’étaient essentiellement en Espagne, en France et aux Pays-Bas (1 900 dans ces trois pays). En outre, pour 2011/2012, le Royaume-Uni (Angleterre) a estimé à 0,48 % la consommation de crack/cocaïne parmi la population adulte. La plupart de ces consommateurs de crack consommaient également des opiacés.